Demain jeudi 25 juin 17h 30 : réunion du bureau départemental du SNES (S2) ouverte aux syndiqués, à Tronget (salle derrière la mairie) 17h 30, pour préparer la rentrée contre la réforme du collège et toutes les contre-réformes.
Notre conférence de presse commune avec la FCPE a eu lieu le jeudi 18 juin. La FSU était représentée par Vincent Présumey (secrétaire départemental), Juliette Grand, Marc Bellaigue et Anne Lamartine pour le SNES, Thierry Chaudier pour le SNEP, la FCPE, dans les locaux de laquelle se tenait la conférence de presse, par son président départemental Patrice Berthomier et par Laurence Souillat, le SNALC par Olivier Ton That, SUD-Education s’étant excusé. Il semble que l’article paru le lendemain et titré PARENTS D’ELEVES FCPE ET ENSEIGNANTS FONT FRONT COMMUN ne soit pas en ligne et c’est bien dommage, car comme le titre l’indique il s’agit d’un évènement politique et social et ce n’est qu’un début !
La nouvelle DASEN Mme Dérriaz est arrivée. Voici le courrier de la FSU 03 qu’elle aura eu à son arrivée :
A l’attention de Madame la Directrice Académique des Services de l’Education Nationale de l’Allier,
Nous vous souhaitons en premier lieu la bienvenue dans le département de l’Allier. Nous sommes à votre disposition pour envisager une date afin de vous rencontrer et d’avoir ainsi un premier contact avec vous en tant qu’organisation syndicale.
Plusieurs questions sont en attente concernant notamment la carte scolaire du premier degré, questions qui à nos yeux justifieraient la tenue des instances consultatives départementales : CTSD et CDEN, qui les années précédentes se réunissaient souvent dans cette dernière période de l’année.
Nous souhaiterions en outre aborder avec vous la question de la situation des personnels AVS/AESH qui a été un sujet notable d’interventions syndicales de notre part dans l’année écoulée.
Nous vous prions de croire, Madame la Directrice Académique, à notre attachement au bon fonctionnement du service public et laïque de l’Education Nationale.
Pour la FSU de l’Allier et ses syndicats de l’Education nationale, Vincent Presumey, secrétaire départemental.
Ce mardi 22 juin se tenaient à Clermont-Ferrand un Comité Technique Académique et une réunion du CESER (Comité Economique, Social et Environnemental Régional). Ci-dessous la déclaration apportée par la FSU, au nom de la FSU, de la CGT, de SUD et du SGEN au CTA sur la situation des Accompagnateurs d’Elèves en Situation de Handicap AESH), et l’intervention de notre représentant Jean-Baptiste Meyronneinc au CESR à propos de la « nouvelle capitale régionale » :
Déclaration intersyndicale concernant les AESH
Madame le Recteur,
Dans votre courrier daté du 20 mai 2015, en réponse aux demandes de l’intersyndicale sur les AESH, vous nous annonciez qu’une réunion de coordination académique devait se tenir début juin, en relation avec les 4 IA-DASEN et avec l’ensemble des IEN-AESH. Cette réunion devait notamment aborder 3 axes que nous avions soulevés :
1/ Etude de la mise en œuvre d’un recueil de vœux préférentiels d’affectation géographique dans chaque département.
2/ Etude des systèmes de prise en compte dans le temps de travail des services corrélés à l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
3/ Développement d’une harmonisation académique des missions et de la gestion des AESH.
Nous souhaiterions savoir quelles sont les conclusions de cette réunion sur chacun de ces axes.
Nous vous rappelons que, comme le précise la circulaire n° 2014-083 du 8-7-2014, « le temps de service de l’AESH ne se limite pas à l’accompagnement de l’élève car il contribue au suivi et à la mise en œuvre du projet personnalisé de l’élève. Il participe aux réunions, ainsi qu’aux dispositifs École ouverte et stages de remise à niveau, etc., toutes activités pouvant être décomptées dans son temps de travail.». Notre demande portait sur un minimum de 30 h (24 h avec élève et 6 heures forfaitaires) pour tous les AESH de l’académie, quel que soit l’employeur ou le contrat, afin qu’aucun AESH ne se trouve à moins de 75%. Cela nous semble d’autant plus légitime que les notifications MDPH ne font pas forcément mention d’une quotité horaire qui pourrait servir de base au contrat.
Nous nous étonnons également que, alors que les avenants permettant des rattrapages de salaires portaient sur des modifications d’horaires et relevaient du point 2 ci-dessus, certains AESH se soient néanmoins vu opposer des refus au motif qu’ils avaient accepté une réduction du volume horaire lors de la signature du contrat. Signer un contrat avec un volume horaire et un salaire moindres que l’année précédente sous peine de voir son contrat non renouvelé ne saurait en aucun cas être considéré comme un acte volontaire résultant du souhait de voir réduit son temps de travail !
De plus certains contrats incluant une réduction horaire sur laquelle s’appuie le refus d’octroi de l’avenant, concernent des postes d’AED, et non d’AESH, statut actuel de ces personnels.
Nous exigeons donc que tous les AESH, y compris ceux qui ont signé un contrat avec un volume différent de l’année précédente, bénéficient de l’avenant leur permettant de rattraper leur perte de salaire promis par le Directeur académique de l’Allier devant les caméras de France 3 Auvergne le 26 novembre 2015, puis par Madame le Recteur recevant les syndicats quelques semaines plus tard.
Nous attirons en outre votre attention sur le fait que certains personnels de direction continuaient il y a peu d’expliquer qu’il n’est pas possible de signer de contrat d’AESH-co, ce qui est faux, cela malgré les propres rappels déjà faits par vos services. Nous vous saurions gré de bien vouloir adresser un démenti en ce sens aux chefs d’établissement de notre académie. Il semblerait par ailleurs que certaines prestations sociales interministérielles sont refusées aux AESH-co au motif qu’ils sont rétribués sur les budgets d’établissements. Nous contestons cette injustice, faisons remarquer qu’ils sont de toute façon rétribués à partir du budget de l’Education nationale, observons que cet argument est le même que celui qui avait été avancé par certains chefs d’établissement pour dire que leur CDIsation n’était pas possible comme AESH-co et vous demandons de vérifier ce qu’il en est. Ces problèmes vont au-delà des AESH : nous ne saurions admettre qu’un droit propre à certains personnels d’EPLE, dérogatoire au droit général, commence à se développer !
D’une façon générale, nous attirons gravement l’attention sur la manière dont ces personnels, qui assurent des missions nécessaires et reconnues de service public qui nécessiteraient la création de véritables postes de fonctionnaires auxquels ils devraient avoir un accès prenant en compte leur qualification et leurs services, sont actuellement pratiquement maltraités, le mot n’est hélas pas trop fort, de par leur précarité et les modalités complexes de leur gestion. Pour ne prendre qu’un exemple, est-il concevable que tel AESH bénéficiant de l’allocation enfant handicapé s’entende un jour refuser celle-ci avec pour motif le fait qu’il n’aurait pas droit à une telle prestation interministérielle, alors qu’il s’agit d’un personnel de l’Education nationale ? Ceci est un exemple d’un arbitraire à la petite semaine qui doit immédiatement cesser, et envers lequel certains personnels sont en droit de demander réparation.
Enfin, nous souhaiterions savoir à quelle date et selon quelles modalités les AESH pourront signer leur nouveau contrat et il nous semble important d’avancer rapidement sur la question des vœux préférentiels, d’arriver à une pleine transparence des procédures d’affectation, d’évaluation et de renouvellement des contrats, cela avant la prochaine année scolaire.
Et voici l’intervention de JB Meyronneinc pour la FSU au CESR :
DECLARATION FSU CHOIX CHEF LIEU REGION AU-RA
Monsieur le Président
Monsieur le Vice Président du Conseil Régional,
Chers collègues
Il y a un an, quasiment jour pour jour, en évoquant la fusion des régions Auvergne et Rhône Alpes, je disais ici même que l’Auvergne se trouvait décapitée et du coup le nouveau monde devenait vieux voire enterré. Depuis, la boite de Pandore étant ouverte, erratiquement les réformes ont continué.
Nous le savons, il appartient au pouvoir politique national exécutif et législatif de faire des choix sur l’organisation administrative du pays, c’est d’ailleurs un champ ouvert par la constitution au référendum, pourquoi ne l’a-t-il pas utilisé ?
La FSU, avec d’autres organisations syndicales, a tiré dès le départ la sonnette d’alarme mais visiblement dans le car du ministre des finances lancé sur une trajectoire folle et dangereuse le câble a été saboté !
Nous persistons à penser que la concentration en grandes régions est néfaste pour les citoyens, leurs conditions de vie et d’emploi. De plus la ville pressentie pour devenir le chef lieu d’ AU-RA va bénéficier d’un statut exorbitant par rapport au droit commun ce qui aggravera la désorganisation de notre pays.
Nous mettons à nouveau en garde tous les responsables politiques contre la course à la compétitivité entre les villes, les territoires et les pouvoirs, surtout les pouvoirs territoriaux. Elle porte, en germes, cette course effrénée, des risques bien trop graves pour notre région l’Auvergne et notre pays .
L’une comme l’autre méritent mieux.
En conséquence sur ce choix d’un chef lieu, la FSU s’abstiendra.
Le 23 juin 2015.